lundi 12 décembre 2011

Recto-verso colonial.

La variété affecte un timbre émis en 1915 par notre ancienne colonie de la Côte des Somalis:

5F rouge et noir, Pont du chemin de fer à Holl-Holli.



Je remercie Papy 24 pour ses explications quant à cette jolie variété:

"C'est bien la confirmation d'un RV décalé avec une feuille "martyre" utilisée pour absorber l'encre d'un tour sans feuille, mais sur une presse deux couleurs. Cette presse, on pourrait dire jumelée, imprimait les deux couleurs en suivant pour une feuille. Mais une feuille non margée a provoqué un tour sans feuille et donc un dépôt d'encre sur les deux cylindres de pression.
Pour éviter un report trop marqué de l'encre, pour l'assécher, une feuille "martyre" était margée en dessous d'une feuille blanche. Cette feuille fautée dont l'encre n'était pas encore sèche a été mise la tête en bas, ce qui donne le RV inversé par la pression de deux clichés, sinon il n'y aurait pas les deux couleurs. Cette façon de faire a été utilisée dans d'autres pays."

Blog de Papy 24: http://blog-impressions-timbrees.blogspot.com/

mercredi 7 décembre 2011

La descente aux Enfers du 15c Semeuse lignée.

La "descente aux enfers", c'est ainsi que Pierre DE LIZERAY a surnommé la période du 16/4/1906 au 1/4/1910 pour le 15c Semeuse lignée!
Je le cite:
"Durant cette deuxième époque, pour le 15c, c'est la "descente aux enfers", car il ne correspond plus à rien dans le nouveau tarif à 10c du 16/4/1906 (il ne sert plus que comme valeur d'appoint très peu utilisée). De ce fait, les oblitérés de cette époque continuent, mais sont rarissimes."

Voici une paire de ce timbre sur papiers d'affaires recommandés, en février 1909, montrant une des rares utilisations de cette période:

jeudi 1 décembre 2011

dimanche 27 novembre 2011

Les levées centrales en Corse.

Les oblitérations avec levée centrale ont été listées par les marcophiles dès les années 60...


En 1904, les levées centrales apparaissent dans la nomenclature du matériel, avec la référence n° 1543bis 11:



































La majorité des cachets se rencontrent en 1905 et 1906. En effet, dès février 1906, une circulaire annonce leur disparition théorique, au profit d'une indication horaire:
























Ce qui n'empêchera pas d'en trouver encore dans les années 40!

Le nombre de bureaux ayant utilisé des blocs avec levée centrale est très variable d'un département à l'autre.

En Corse, on ne connait que 3 bureaux (contre 75 en Gironde, par exemple):


CASTIFAO, 1906, 1E





LURI DE CORSE, 1906, 1E




PONTE-LECCIA, 1906, 2E



Dans son "Catalogue des oblitérations avec levées centrales", en 1997, E. BARTHELEMY parle de cachets d'un type bâtard, ayant des chiffres pour les jours et les mois, et un bloc de levée du type de 1884.

En voici un exemple:



PIANA, 1923, type bâtard.



Si vous connaissez d'autres exemples pour la Corse, n'hésitez pas à m'en faire part!


Pierre Reynaud, qui s'intéresse de près à ces timbres à date, m'a communiqué les éléments suivants:

"Pour la CORSE, 3 bureaux ayant utilisé des levées centrales sont connus : 

1° ) : LURI DE CORSE recette : 1è - du 21.8.06 au 4.10.06.

2° ) : PIANA distribution : 1è - 15.12.21 au 11.1.23 ( TàD mixte ).

3° ) : PONTE - LECCIA distribution : 1è, 2è, et 4è - du 7.1.05 au 27.3.06."

Je le remercie pour ces précisions.

dimanche 20 novembre 2011

Cap de Bonne Espérance, impression locale avec erreur de couleur 4p carmin sur lettre.

Non, ce n'est pas ma dernière trouvaille (snif)!

Cette grande rareté mondiale (Yv. 13b) a une cote de plus de 50 000 euros en détaché...

Si j'en parle, c'est parce que je suis (re)tombé sur un Timbres magazine de juillet-août 2004 montrant cette lettre exceptionnelle (Coll. B. BEHR):


Dommage qu'il y ait cet éclat d'ouverture en haut à gauche, mais bon, c'est la seule pièce connue!!!

Toujours dans Timbres magazine, en juillet-août 2005, soit un an plus tard, on pouvait voir dans la publicité pour une vente à prix nets, la lettre suivante (ou précédente, c'est comme on veut):


Pour ceux qui préfèrent les pièces de qualité LUXE!

vendredi 18 novembre 2011

Usage bâtard d'une formule N°514 (avis de réception).

En 1920, les formules N°514 changent de présentation pour pouvoir être renvoyée à découvert à l'expéditeur, une fois renseignées par le bureau destinataire de l'objet:

Premier pliage: envoi du bureau d'origine au bureau distributeur.
(comme souvent, l'indication du bureau destinataire n'est pas portée car l'avis circule attaché à l'objet)

Second pliage: envoi du bureau distributeur à l'expéditeur.
(Des rebords gommés permettent de clore l'avis)

Mais les anciennes formules continuent à être utilisées: (jusqu'à épuisement du stock?)

Ancienne formule utilisée en décembre 1922

Ces formules sont toujours retournées à l'expéditeur sous enveloppe n°819, même après 1920, et pour cause: elles ne sont nullement adaptées à un envoi à découvert!


Enveloppe N°819


J'ai récemment trouvé une formule "ancien modèle" utilisée en décembre 1920, ce qui, en soit, n'a rien d'extraordinaire, comme nous l'avons dit précédemment:



Ce qui est intéressant, c'est la façon dont l'avis a été retourné:





Le receveur de Saint-Rambert-l'Ile-Barbe a choisi de retourner l'avis à découvert, comme s'il s'agissait d'une formule "télégramme"; il a dû, pour ce faire, utiliser les "moyens du bord", à savoir des bords de feuille de planche d'étiquettes recommandées de registre 512. (Merci à Luc Guillard pour l'information)

mercredi 16 novembre 2011

50c PAIX, une jolie lettre...

Je viens d'acheter cette jolie lettre au Danemark... vive Internet!



Lettre de et pour Paris, du 5 novembre 1935, affranchie au moyen d'un 50c PAIX perforé L.L..

L'ANCOPER ne cote pas cette perforation sur lettre (Ancoper L.L. 89, indice 5 en détaché): l'utilisateur est inconnu. Quel dommage que l'enveloppe n'ait pas d'en-tête!

C'est aussi ce qu'on a dû se dire à Paris XVI: au verso, empreinte de machine KRAG
du 5 novembre et, au recto, mention manuscrite "Inconnu et n'ayant pas laisser (sic) d'adresse"...



On trouve aussi au dos un timbre à date manuel de Paris XVI, du 19 novembre, soit un laps de temps de 14 jours, durant lequel l'enveloppe a dû être ouverte, normalement à Paris-R.P. qui gère alors les rebuts de la Seine... mais aucune marque n'atteste d'un passage par ce service.
Correctif:  Lulu et Bruno me font remarquer avec raison que non seulement il y aurait eu des cachets en cas de passage par les rebuts, mais également fermeture, de quelque manière que ce soit, de l'enveloppe. L'hypothèse la plus vraisemblable est donc une adresse retrouvée lors d'un appel de facteur.

Néanmoins, une nouvelle adresse est trouvée, à Landiras, en Gironde, où la lettre arrive le 21 novembre. Elle en repart 4 jours plus tard, après qu'un correspondant a complété l'affranchissement pour permettre la réexpédition vers Chicago, aux USA, où la lettre trouvera son destinataire le 5 décembre, avec cependant une dernière péripétie:

En effet, la lettre a dû arriver à l'hôtel Drake (marque privée apposée à 10h37 le matin), puis être encore une fois réexpédiée à l'adresse personnelle du destinataire (empreinte du bureau de poste de Fort Dearborn Sta. , apposée à 4h de l'après-midi).

vendredi 11 novembre 2011

"C'est pas moi, c'est lui!"

Je ne pense pas qu'il existe d'instruction à ce propos (?), mais on constate que les préposés préfèrent parfois rappeler qu'ils ne sont pas responsables des affranchissements superfétatoires.

En voici 3 exemples:



1/ "Affranchi par l'expéditeur"
1916: lettre de 17 grammes avec 500F de valeur déclarée.
Affranchissement superfétatoire de 5c.



2/ "Affranchissement excédentaire"
1933: avis de réception lors du dépôt.
Affranchissement superfétatoire de 25c.

Dans ces deux premiers cas, la présentation au guichet était obligatoire, ce qui explique le besoin qu'ont ressenti les préposés de signaler que l'erreur n'est pas de leur fait.
Je n'ai pas trouvé de texte pour une telle utilisation de la mention manuscrite "Affranchi par l'expéditeur" ...
La seule indication que j'ai retrouvée est celle de l'article 172 du fascicule III de l'Instruction Générale (édition de 1990), dont voici un extrait:


3/ "Trouvé à la boîte"
1957: lettre pour les USA pesant entre 5 et 10g.
Affranchissement superfétatoire de 4F.


Ce dernier cas est le plus original car le timbre "Trouvé à la boîte" devait servir pour les objets trouvés à la boîte et dont le dépôt au guichet était obligatoire. Ce n'est pas le cas ici...
On notera qu'il est apposé par le préposé ayant contrôlé l'affranchissement, puisque l'encre est la même que pour le chiffre dans un cercle.

mercredi 9 novembre 2011

Récépissé d'un mandat d'abonnement à un journal.

En 1879, la Poste met en place un "nouveau" service permettant aux particuliers de s'abonner à un journal, une revue ou un recueil publié en France, par l'intermédiaire de leur bureau de poste...



Décret du 5 mai 1879



Un droit de 3/100 est perçu pour l'abonnement aux journaux, et un registre spécial est affecté à la délivrance des mandats correspondants.

Extrait de l'instruction n°57 de 1879


Voici un récépissé de mandat pour un abonnement de journal, servi à Toul en décembre 1886:







J'ai mis entre guillemets le mot nouveau car, comme l'explique Michèle Chauvet (DP n°172), "déjà en 1750, les directeurs recevaient les abonnements des particuliers aux journaux de leur choix."

dimanche 6 novembre 2011

Discrète entrée maritime à Marseille-Gare en 1936.



Le bloc dateur indique 9 h 30, le 30 IX 1936, ce qui correspond à un mercredi...
La carte a été écrite à AJACCIO.

Les informations suivantes sont extraites d'un almanach des Postes pour l'année 1937; elles sont donc certainement valables pour 1936:



Cette carte postale a donc été écrite à Ajaccio le mardi 29 septembre 1936 et mise à la boîte du vapeur pour Marseille avant son départ (16 h 30). Arrivée à Marseille le lendemain à 8 h 15. Oblitération à Marseille-Gare à 9 h 30. Au dos, empreinte de la machine International de Marseille-arrivée à 10 h 30.

Moins spectaculaire que les empreintes de Marseille-Gare avec flamme "PAQUEBOT" (ondulée ou rectangulaire), bien connues à la même époque, mais tout aussi intéressant! Avec cet avantage qu'on peut en trouver à petit prix... à condition d'ouvrir les yeux!

Réponse au jeu de consolation.

Bravo à JC (auteur de http://museeboiteauxlettres.free.fr) qui a trouvé la bonne réponse à la question:


Que manque-t-il dans ce timbre à date?




La réponse était: le bloc dateur et la lettre K.


cf. "Les estampilles postales de la Grande Guerre" (S. Strowski):

samedi 5 novembre 2011

Réponse à la question du mois.

Tout d'abord, je remercie Lulu et les membres du forum indépendant des collectionneurs pour leur participation.
Ensuite, je tiens à vous dire que je suis désolé de l'erreur quant à l'âge de Pierre et de Paul, mais je sais qu'ils ne m'en veulent pas...

Voici maintenant ce qui s'est passé:

Lorsque Marc a envoyé sa première lettre, en 1981, le préposé a suivi l'instruction du 28 mars 1977 et a appliqué d'office le taux R2!
Pour le second envoi, en 1985, il a suivi l'instruction du 10 avril 1984 et a demandé à Marc "de formuler sa préférence après lui avoir indiqué le principe de garantie selon les différents taux" (L'envoi ne pouvait désormais plus être accepté sans que le choix soit exprimé).

Pour me faire pardonner, voici un petit jeu de consolation:

Que manque-t-il dans ce timbre à date?

mardi 1 novembre 2011

La question du mois!

Pour changer, je vous propose un petit problème qui vous donnera l'impression de retourner sur les bancs de l'école:

Monsieur AUFILY Marc a deux filleuls, Pierre et Paul, âgés aujourd'hui respectivement de 40 et 36 ans, à qui il a voulu insuffler la passion marcophile en leur envoyant en recommandé, pour leurs 10 ans, une jolie lettre ancienne.
Au guichet, ce collectionneur compétent mais distrait, a omis, les deux fois, d'indiquer le taux de recommandation souhaité. Les envois n'en sont pas moins arrivés à destination sans encombre.
Aujourd'hui, seul Paul est devenu collectionneur. il est spécialisé dans les timbres à date au type F8 de Lautier... Mais je m'égare et j'en oublierais presque la question:
Que s'est-il donc passé au guichet?

Amusant, non?
Comme d'habitude, vous pouvez répondre sous forme d'un commentaire au présent message.
Et bonne fête à tous!

vendredi 21 octobre 2011

HOTCHKISS-BRANDT HR 3 avec lignes ondulées à droite.

J'ai trouvé ces 3 lettres d'une même archive dans un bac, il y a quelques années, et je n'ai pas hésité à les acquérir car je n'avais encore aucune empreinte de machine Hotchkiss-Brandt...



          J'étais content, mais sans plus...

          Ce n'est que plus tard, en (re-)lisant attentivement l'ouvrage de référence d'Yvon Nouazé (*) que je réalisais l'intérêt (confirmé par l'auteur que je remercie ici) de ces pièces, ou, plus exactement des deux datées de janvier 1976.


Il s'agit en effet des 2 seuls cas connus à ce jour d'empreintes de machines du type HR 3 avec lignes ondulées à droite!

(*) "L'oblitération mécanique en France"


samedi 15 octobre 2011

Ce n'est pas le bon timbre (suite).

Le piège, dans cette question, était de se laisser "impressionner" par le timbre de recouvrement.
Certes, de 1908 à 1936, ils ne devaient pas servir à taxer le courrier insuffisamment affranchi...
Néanmoins, les exemples ne manquent pas pour montrer que cette pratique existait, sans doute pour pallier des manques ponctuels de chiffres-taxe Duval!

Deux exemples:


(Notons que, dans le même temps, les Duval ont souvent été utilisés sur documents du service de recouvrement)

Mais dans notre cas, le facteur-receveur n'aurait pas dû pallier à un manque de 10c Duval en utilisant ce 10c de recouvrement, pour la simple raison qu'il aurait dû taxer la carte non pas 10 mais à 20c, puisque c'est, depuis le 25 mars 1924 (Merci Laurent!), le minimum de perception!

Voici un exemple similaire (même tarif), mais correctement taxé:



Bravo à Doudad qui a vite trouvé! (Réponse donnée sur le forum des collectionneurs)

Ce n'est pas le bon timbre!

Le facteur-receveur de Francueil, en Indre-et-Loire, n'aurait pas dû utiliser ce timbre pour taxer cette carte postale:



Pourquoi?

Cela aurait pu être la prochaine question du mois, mais vous m'en auriez voulu, tellement la réponse est évidente! Considérons donc ceci comme un simple message en deux parties; la seconde sera publiée dans quelques jours...

Que ça ne vous empêche pas de répondre d'ici là!

vendredi 14 octobre 2011

Pour un juteux des Bat d'Af'...

Voici 2 cartes adressées à un adjudant du 4ème Bataillon d'Afrique, en Tunisie.

Elles forment une paire sympathique car elles ont fait, à 5 mois d'intervalle, le même trajet mais en sens inverse:


La première, en février 1904, est partie du CAMP SERVIERE dont le bureau a remplacé celui de l'ancien camp de FONDOUK DJEDID. Elle a transité par l'ambulant  TUNIS à SOUSSE et porte le cachet d'arrivée de BIR-BOU-REKBA qui est caractéristique des bureaux secondaires propres aux gares tunisiennes, reconnaissables à l'absence de levée dans le bloc-dateur et à leur couleur bleue.

En juillet de la même année, la seconde carte a fait le même voyage en sens inverse. Cette fois, c'est le cachet de BIR-BOU-REKBA qui est oblitérant, et celui du camp qui marque l'arrivée; quant au cachet ferroviaire, il est naturellement devenu SOUSSE à TUNIS...

Noton que la première carte, seulement datée et signée, est affranchie avec un 5c "Armoiries", alors que le texte de la seconde rend nécessaire la présence du 10c au même type.

Le Camp Servière (Vue de la seconde carte)


mardi 11 octobre 2011

DEMANDE DE MANDAT N° 1411bis

Pour envoyer un mandat, il fallait renseigner une fiche:

Les formules N° 1411bis servaient donc pour l'envoi d'un mandat unique, autre que télégraphique...

Voici deux exemples de ces formules:

Formule N° 1411bis, neuve, avec publicité "IDEAL-BOULE, TEINTURE IDEALE"


Formule N° 1411, neuve, des GRANDS MAGASINS DU LOUVRE
("L'emploi de cette formule a été autorisé par l'Administration")

dimanche 9 octobre 2011

Avis de réception - Avis de payment - Réclamation: quelques précisions.

Suite à un commentaire de Samuel concernant mon avant-dernier message

(http://marcorse.blogspot.com/2011/10/avis-de-payement-apres-le-depot.html)

m'incitant à relire ce qui a été dit sur le forum des collectionneurs, je me suis aperçu de la confusion possible entre deux actions différentes: l'avis de payement après le dépot et la réclamation.

Essayons d'y voir plus clair:

Les formules N°514 servent aux avis de réception seulement, jusqu'en 1926:




puis aux avis de réception ET de payement:



Les dernières formules N°514 pour AVIS DE RECEPTION connues sont imprimées en avril 1926; les premières pour AVIS DE RECEPTION/AVIS DE PAYEMENT le sont en août 1926 (Mathieu et Sambourg, 1981).

Avant 1926, l'avis de payement d'un mandat se fait sur formule N°1414; après cette date, on utilise une formule N°514 (La formule N°1414 servira dès lors pour les réclamations).

Le Bull. PTT N°23 de 1925 explique ces modifications:


Comme on le voit, ces changements sont dus à la règlementation de l'UPU...

On notera le délai d'un an pour les demandes d'avis de payement comme pour les réclamations.

Pour la subtilité qu'il peut y avoir entre DEMANDE D'AVIS DE PAYEMENT APRES LE DEPOT et RECLAMATION, je vous renvoie au Bull. PTT N°11 de 1926:


Si je comprends bien (...), le prix est le même, la formule est différente (514 ou 1414).
On peut y voir une différence d'intention:
On fait une demande d'avis de payement après le dépot si on pense que le mandat a bien été payé; on fait une réclamation si on pense qu'il n'y a pas eu payement?!

Autant dire que j'attends vos commentaires avec impatience!