samedi 8 octobre 2011

Un post-scriptum qui a son importance...

Il est toujours bon de s'interroger quant aux lettres sur lesquelles a été apposé un timbre T, qui a ensuite été barré...



Celle-ci a été écrite à Yokohama, le 27/12/1895, sur un navire de guerre:
 cachet "Marine Française/Service à la mer".

Elle est confiée le lendemain au paquebot SYDNEY qui repart vers Marseille:
Cachet "CORR. D. ARM / LIG. N PAQ. FR.N°10"

A l'escale de long séjour de Shanghaï, la dépêche contenant le pli est transbordé sur l'OXUS qui arrivera à Marseille le 5/2/1896. La lettre sera à Nice le 6/2.

Dans un premier temps, le T est apposé car le cachet des Correspondances d'Armées ne justifie que l'utilisation du tarif métropolitain pour les militaires en campagne (franchise partielle).

Dans un second temps, le T est barré car la franchise totale semble justifiée par la mention manuscrite de la "Division navale de l'Extrême-Orient" associée au cachet "Service à la mer".

Il peut sembler difficile de se faire une idée sur la bonne procédure, alors pourquoi ne pas demander son avis à l'expéditeur?
Il est quand même bien placé pour nous renseigner!

Il nous le donne dans un post-scriptum de sa lettre:


"PS: Je ne mets point de timbre; le dernier, je m'en suis servi pour écrire
à mon père et ici le vaguemestre n'en a pas pour l'instant."



1 commentaire:

  1. et quand on n'a pas de post-sciptum, on suppute, on pèse le pour et le contre, on consulte les textes, on tourne en rond... :)

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