A partir de 1900, elle se verra, pour le même usage, sur les étiquettes des OPR:
et, à partir de fin 1909, sur toutes les étiquettes de recommandés...
Selon S. Strowski, c'est vers 1904 ou 1905 que leur diamètre a augmenté en passant de 11 ou 12 mm à environ 15 mm.
Outre cette utilisation normale, on connait ces estampilles oblitérant des timbres-poste en période de jour de l'an:
Elles peuvent aussi se rencontrer en annulation de chiffres-taxe:
Voici une utilisation à mon avis plus originale:
L'estampille a servi à justifier la franchise militaire en attestant que le soldat en permission a bien déposé sa carte au guichet.
Je vous ai déjà présenté de telles cartes ici:
Si vous voyez d'autres utilisations pour cette estampille, n'hésitez pas à me les signaler...
Bonsoir,
RépondreSupprimerUne chose me chiffonne. En quoi la présence du nombre 112 dans un cercle sur le dernier pli présenté est-elle la justification de la franchise accordée à cette CP ? Ce que je vois, c'est l'ajout, au crayon, de la mention « en permission », mention peut-être apposée au guichet, après que l'expéditeur ait justifié de cette qualité.
Cordialement.
Lulu
Bonjour,
RépondreSupprimerPour vous réconcilier, peut-être le 115 cerclé représente-t'il la signature de la mention au crayon "en permission".
Par ailleurs Strowski (Les estampilles postales de la grande guerre) montre page 240 une griffe REMIS / AU GUICHET précisément utilisée par le bureau de la rue des Saints-Pères. Il est curieux qu'elle n'ait pas été utilisée ici, en 1918.
Cordialement, Bruno
merci à vous 2 pour ces commentaires...
RépondreSupprimerje n'ai pas mon Strowski sous la main mais, de mémoire, il indique aussi l' utilisation des griffes linéaires que l'on trouve sur les étiquettes de recommandation, pour indiquer la remise au guichet de ces courriers en FM de permissionnaires... alors pourquoi pas les circulaires?
Quand à la mention "en permission", difficile de dire qui l'a portée: l'expéditeur, le guichetier ou un marcophile...
Marcorse.
J'ai retrouvé le renseignement à propos des griffes linéaires parisiennes avec Paris + numéro du bureau:
RépondreSupprimerC'est dans "Les Estamplilles Postales Françaises au XXe siècle" que S. Strowski dit (page 120):
"Pendant la guerre, ces griffes parisiennes ont eu un usage peu banal: on les appliquait sur les lettres, remises au guichet par les militaires en permission, qui jouissaient de la franchise postale."