En février 1926, l'affranchissement d'une lettre simple coûtait 30c.
Le service de la poste restante revenait à 20c pour une telle lettre.
Habituellement, la taxe était matérialisée en timbres-taxe au bureau d'arrivée, lorsque le destinataire payait pour retirer son courrier; parfois, des timbres-poste étaient utilisés en lieu et place des timbres-taxe.
Mais ce service pouvait aussi être payé au départ par l'expéditeur de la lettre; l'affranchissement prenait alors en compte l'ensemble (50c à cette date):
Mais alors, qu'en est-il de la lettre ci-dessus?
La paire de 10c SEMEUSE a-t-elle été apposée à Cannes à la place de timbres-taxe, ou au départ à Strasbourg?
Impossible à dire a priori... sauf que l'on a la chance que cette lettre ait fait partie d'une archive!
On sait ainsi que l'expéditeur prépayait systématiquement le service de la poste restante pour éviter à son représentant d'en assumer le coût, comme le montrent par exemple ces deux lettres du même mois:
Notre paire de 10c est donc selon toute apparence un "nono*", c'est-à-dire un "non oblitéré" au départ, annulé au crayon en cours de route.
(FM 382)
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