vendredi 13 septembre 2013

TAXES SIMPLES... D'ARGENTINE!

Voici 2 lettres de BUENOS-AYRES, émanant du Consulat et de la Légation de France, qui ont bénéficié à l'arrivée de la TAXE SIMPLE selon la loi du 29 mars 1889:


Lettre transportée en France par valise diplomatique jusqu'au ministère des Affaires Etrangères dont le contreseing est apposé, pour justifier la taxe simple, avant traitement par PARIS-31.
 
(Tarif du 1/5/1878 au 15/4/1906: lettre simple à 15c.)
 
 
 

 
Lettre mise à la boîte du paquebot "Cordillère" (ou confiée à l'agent embarqué)!
Ce pli (fermé) ne porte de fait aucun contreseing justifiant une taxe simple et, à mon sens, il aurait dû être taxé au double de l'insuffisance...



On peut s'étonner par ailleurs, surtout pour la seconde pièce, que l'on ait appliqué le tarif intérieur à des courriers venant de l'étranger!

Jack BLANC, grand spécialiste des chiffres-taxe, m'avait expliqué il y a quelques années que:

"Les lettres émanant des ambassades ou consulats à l'étranger étaient taxées de différentes façons:
1- soit comme lettres UPU non affranchies, à 50c,
2- soit comme lettres UPU en taxe simple, à 25c,
3- soit comme lettres du régime intérieur non affr., à 30c,
4- soit comme lettres du régime intérieur en taxe simple, à 15c."

Les 2 pièces présentées sont donc dans le dernier cas de figure, a priori le plus intéressant pour le destinataire... Pas tout à fait! Il y a encore mieux, comme l'illustre l'exemple suivant:


Lettre provenant du Consulat de Florence, en Italie.
Transportée par valise diplomatique comme celle du Consulat de Buenos-Ayres, elle bénéficie carrément de la franchise postale! (Difficile de faire mieux!) En fait, l'enveloppe n'était pas fermée et son contenu justifiait vraisemblablement le droit à la franchise...


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire