vendredi 19 juin 2020

Machine DAGUIN à l'EXPOSITION PHILATELIQUE INTERNATIONALE DE PARIS en 1925

Du 2 au 12 mai 1925, l'exposition philatélique internationale de Paris a eu droit à un timbre à date temporaire. C'est bien normal.




Mais saviez-vous que l'oblitération des plis présentés au bureau temporaire a été apposée, au moins pour un certain nombre d'entre eux, par une machine DAGUIN?



Comme le timbre à date était monté "en solo" et que le préposé était visiblement très méticuleux, on ne trouve pas facilement de trace de foulage, seul élément attestant l'usage de la machine.

J'ai pourtant trouvé celle-ci car, bien que très discrète, elle ne pouvait pas échapper à ma vigilance!



Bien sûr, un esprit par trop tatillon pourrait douter, alors j'ai encore cherché et j'ai trouvé cette triple frappe qui règle définitivement la question:





(Les deux images proviennent du site de vente Delcampe.)




jeudi 30 avril 2020

Pseudo-cachets d'éditeurs de cartes postales.

Au début du XXème siècle, âge d'or de la carte postale illustrée, une pratique s'est développée pour satisfaire les goûts des cartophiles de l'époque: les éditeurs vendaient des cartes "affranchies" côté vue avec un timbre-poste de petite valeur faciale, oblitéré au moyen d'un pseudo-cachet de leur fabrication, imitant les timbres à date de la poste. 

Cette mode existait surtout dans nos anciennes colonies.




La ressemblance avec les vrais timbres à date était parfois très poussée au point que l'identification n'est pas toujours certaine.



En France métropolitaine, cette pratique semble inexistante ou exceptionnelle.

En voici un premier exemple possible; mais il est si beau que je me demande si ce n'est pas une fabrication moderne?



Quant à celui-ci, j'hésite entre un pseudo-cachet et un cachet d'essai car on en connaît de très ressemblants pour d'autres bureaux...



J'ignore si cette pratique est ensuite simplement passée de mode ou si elle a fait l'objet d'une interdiction.